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Ce que j’ai appris en 2 ans de freelance

2 ans. Pour une grande majorité de freelances, c’est la première année qui est charnière. Personnellement, dès le départ, je m’étais dit que je pourrais respirer après les deux premières années. Alors, voilà, je peux prendre une grande respiration et souffler tranquillement. Mais peut-on vraiment respirer calmement en étant freelance, je n’en suis pas vraiment sûre mais ça fait partie du jeu ! En tout cas, pendant ces deux premières années, j’ai appris énormément sur ce statut, mon métier, mes clients et surtout sur moi. Je partage donc avec vous mes principaux enseignements après ces deux premières années comme freelance.

Le syndrôme de l’imposteur, c’est dur de s’en débarrasser

Pour ceux qui l’ignorent encore le syndrome de l’imposteur, c’est tout bonnement penser qu’on est pas à la hauteur. Directement lié à la confiance en soi, c’est croire que vous n’êtes pas assez bon, que vous n’avez pas les compétences nécessaires pour accomplir les tâches que vous devez réaliser, que vous dupez autrui. Et c’est très compliqué de s’en débarrasser. Heureusement, les compliments des clients et les moments d’illuminations sont assez réguliers pour se rendre compte qu’en fait si, vous avez suffisamment de connaissances, que si, vous faites votre taf correctement. Donc bonne nouvelle ! Même si le syndrome de l’imposteur ne disparaît pas du jour au lendemain, il n’est pas présent H24.

Ne jamais brader ses tarifs, c’est difficile de s’en sortir

À un moment donné, j’ai eu besoin d’avoir un client rapidement et j’ai fait THE erreur : baisser mes prix (et pas qu’un peu). Résultat : j’ai réussi à remonter en cours de route mais pas suffisamment pour que mes tarifs reflètent la valeur (et la quantité) de mon travail. C’est entièrement de ma faute et je suis activement en train de chercher une solution. Et autant vous dire que c’est compliqué car c’est un client relativement gros. Donc ne vous bradez pas ! En plus de vous mettre dans une situation très délicate, vous cassez aussi le marché. Et ça, ce n’est bon ni pour vous ni pour vos collègues freelance.

La plupart de vos clients ne comprennent pas votre travail

C’est un problème très commun pour les freelances et ça explique aussi les budgets très bas de la plupart des clients. En tant que Social Media Manager, mes clients me voient surtout comme Community Manager donc on a déjà un problème à ce niveau. Ensuite, qu’est-ce qu’un Community Manager pour eux ? Et bien quelqu’un qui publie des images et écrit des légendes. Fin de l’histoire. Exit la définition de la stratégie, la veille, la gestion des communautés, l’analyse des statistiques et j’en passe et des meilleures (expression du siècle dernier, oui. J’assume !😉). C’est ici que commence le travail de pédagogie. Pour que vos clients vous valorisent, il faut les éduquer. C’est indispensable !

Varier les lieux de travail, c’est indispensable pour être efficace

Quand j’ai débuté, je ne m’étais pas rendu compte à quel point, chacune des tâches que j’accomplis me demandent d’être dans un état mental et physique différent. En effet, pour certaines, j’ai besoin de lumière, d’une table et d’une grande tasse de café, quand pour d’autres, j’ai besoin d’être assise sur un banc à regarder les passants passer en sirotant un jus de fruit de la passion, et puis il y a les moments où être dans son lit avec la lumière du jour qui entre par la fenêtre et Cigarette after Sex sur Spotify est bien plus bénéfique. J’ai donc compris que pour être productive, j’avais besoin de varier mes lieux de travail, de mon lit à un espace de coworking, en passant par un café et une place à côté de chez moi.

2 ans de freelance

Garder du temps pour se former et vous améliorer

Quand on a un métier lié au digital, il faut se former constamment. En effet, il s’agit d’un secteur qui change tous les jours. Instagram sort un nouveau sticker, votre logiciel d’emailing s’actualise ou Google décide de modifier son algorithme… Pas le choix, pour continuer à exercer correctement vous devez vous former et cela a un coût en temps. C’est un autre défi auquel je suis confrontée actuellement : j’ai du mal à me libérer une heure par jour pour me former et c’est clairement plus que nécessaire. Alors au moment d’accepter de nouveaux contrats, veillez à vous assurer d’avoir toujours un moment pour étudier.

Bien s’entourer pour s’inspirer

Être freelance, c’est naviguer en solitaire. C’est génial mais niveau motivation et inspiration, il peut arriver qu’on se retrouve un peu bloqué. Pendant ces deux dernières années, j’ai compris que s’entourer de quelques freelances est essentiel. En effet, on s’apporte tous à notre manière. Certains seront de bons conseils pour vos impòts, d’autres pour vous rebooster et d’autres pour apporter un esprit critique sur votre travail. Essayer de temps en temps de rencontrer certains collègues autour d’un café ou sur Skype, c’est la garantie de repartir motivé et surtout, inspiré !

Mettre en place une stratégie d’inbound marketing pour avoir des clients

C’est sûrement ma plus grosse erreur de ces deux ans : ne pas avoir compris l’importance de l’inbound marketing, et par la même occasion ne pas avoir pris soin de définir un funnel de ventes. Non, au lieu de ça, j’ai passé plus d’un an à prospecter comme ça se faisait 10 ans en arrière. Et forcément, peu de réponses à mes mails. L’inbound marketing est fantastique pour attirer de potentiels clients grâce à un contenu de valeur utile. Ensuite, il faut guider la personne pour qu’elles deviennent avec un peu de chance un client réel. Si je pouvais revenir en arrière, cette stratégie c’est la première chose que je mettrais en place.

J’ai appris bien plus durant ces deux premières années mais ces sept points sont (je pense) les plus importants. Si certains d’entre vous ont envie de devenir freelance et ont envie d’en discuter, n’hésitez pas à m’écrire😉

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